L’éducation en France prend une direction nouvelle avec la mise en place de la mini-série « Adolescence » de Netflix dans les établissements secondaires. Ce projet a pour but de sensibiliser les adolescents à des sujets importants tels que la masculinité toxique et les risques en ligne. En collaboration avec le gouvernement britannique et les Pays-Bas, la France aspire à initier une discussion sur l’impact négatif des contenus numériques sur les jeunes.
Une démarche éducative significative #
Le ministère français de l’Éducation a officiellement intégré « Adolescence » au sein de son programme scolaire, offrant cinq cours basés sur des extraits de la série. Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation, a précisé que ces extraits reflètent « la violence qui peut émerger entre les jeunes ». Destinées aux élèves d’environ 14 ans et plus, les leçons seront accompagnées de ressources pédagogiques spécialement conçues.
Aspirations de l’initiative
Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes non seulement aux périls liés aux écrans, mais aussi à la banalisation de la violence sur les réseaux sociaux. Borne a souligné l’inquiétude face à la pérennité d’une idéologie masculiniste qui justifie la violence à l’égard des femmes.
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Les répercussions de la série #
Diffusée pour la première fois le 13 mars, « Adolescence » narre l’histoire d’un adolescent de 13 ans arrêté pour le meurtre d’une camarade de classe, après avoir été influencé par des contenus misogynes en ligne. Cette série, regardée par plus de 140 millions de personnes, suscite des débats mondiaux sur l’influence des contenus numériques sur la jeunesse.
Un impact international
Cette initiative ne se limite pas à la France. Le Royaume-Uni a été pionnier en intégrant la série dans ses programmes scolaires, soutenue par des ressources pédagogiques d’une organisation dédiée aux relations. De même, la province flamande de Belgique a adopté « Adolescence » dans ses écoles, soulignant l’importance de soutenir enseignants et jeunes dans ces discussions.
Encourager le dialogue #
Des responsables politiques, comme Barbara Kathmann, députée aux Pays-Bas, affirment que traiter de la série en classe favorise un espace sécurisé pour aborder ces questions, rendant les adolescents plus résilients face à la manipulation masculine. Le réalisateur Jack Thorne, co-auteur de la série, a déclaré que leur objectif était de stimuler le débat sur cette crise croissante, et que leur intégration dans les établissements scolaires avait dépassé toutes leurs attentes.
Cette démarche éducative vise à non seulement sensibiliser, mais aussi à engager un dialogue approfondi sur les défis contemporains que rencontrent les jeunes dans un monde de plus en plus connecté.
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Je trouve cet article vraiment intéressant, il aborde des points que je n’avais jamais considérés !
En réponse au premier commentaire, je pense que l’article est trop bref, il manque de détails. 🤔
Je suis d’accord avec ce qui a été dit précédemment, mais il faut admettre que l’auteur a couvert l’essentiel, non ?
Puisque vous parlez de détails, moi j’ai trouvé que certaines parties étaient un peu floues…