Allégations surprenantes dans les mémoires de neil jordan #
Jordan allègue que FitzGerald attendait une compensation financière de la part de Warner Bros. pour avoir rédigé un article d’opinion en défense du film « Michael Collins », un biopic politiquement chargé qui avait suscité de vives critiques de la part des historiens et politiciens après sa sortie en 1996.
Le film, mettant en vedette Liam Neeson dans le rôle de Michael Collins, a exploré la vie du leader révolutionnaire irlandais du début du 20e siècle. Malgré les louanges pour sa réalisation artistique, le film fut critiqué pour son interprétation libre de certains événements historiques, en particulier concernant les personnages de Harry Boland et Ned Broy.
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La défense de fitzgerald et la demande de paiement #
En septembre 1996, dans un élan de soutien au film, Garret FitzGerald, qui avait été Taoiseach d’Irlande à deux reprises dans les années 1980, a écrit un éditorial dans le « Irish Times » louant « Michael Collins ». Il qualifiait le film de « triomphe » et affirmait qu’il représenterait une expérience émouvante pour de nombreux Irlandais. Cet article visait également à contrer les accusations d’inexactitudes historiques, en soulignant que le film capturait l’esprit de l’époque.
Selon Jordan, leur rencontre après la publication de cet article a pris une tournure inattendue lorsque FitzGerald a mentionné, non sans humour apparemment, qu’il devait « envoyer une facture » à Warner Bros. pour son travail, révélant ainsi son attente d’une rémunération pour sa contribution.
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Réactions face aux affirmations de jordan #
Cette allégation a choqué Neil Jordan, qui a partagé son incrédulité face à cette demande inhabituelle. Jordan, bien que réticent à ternir la réputation de FitzGerald, insistait sur le fait que cette conversation avait bel et bien eu lieu. Cette révélation soulève des questions sur les motivations qui se cachent derrière les soutiens publics de figures politiques à des projets artistiques.
Lorsque confronté à ces affirmations, Mark FitzGerald, le fils de Garret FitzGerald, a fermement rejeté l’idée que son père aurait pu demander une telle compensation. Décrivant son père comme un homme d’une grande intégrité, il a souligné que l’idée même de réclamer de l’argent pour un tel acte serait inconcevable pour lui.
- Neil Jordan, réalisateur renommé, fait face à la critique pour son approche historique dans « Michael Collins ».
- Garret FitzGerald, ancien Premier ministre, défend le film dans un éditorial tout en exprimant une demande de rémunération inattendue.
- Des réactions partagées émergent, mettant en lumière la complexité des interactions entre le monde politique et celui du cinéma.
Cette histoire, révélée par Neil Jordan et rapportée par The Guardian, continue de susciter des discussions sur les relations entre les créateurs de films et les figures politiques, ainsi que sur l’intégrité de ces dernières lorsqu’ils interviennent dans des débats culturels ou artistiques. Que peut-on déduire de cette attente de rémunération ? Est-ce un cas isolé ou un symptôme d’une pratique plus répandue ? Ces questions restent ouvertes et alimentent le débat public autour de la sortie des mémoires de Jordan.
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Wow, ça jette un sacré froid sur l’intégrité de FitzGerald, non ? 😳
Est-ce que quelqu’un sait si d’autres politiciens ont déjà fait des choses similaires ?