Cinéma iranien à Winnipeg : « Universal Language », une comédie expérimentale surprenante

"Universal Language", le dernier film de Matthew Rankin, transporte le spectateur dans un Winnipeg métamorphosé.

Un hommage singulier au cinéma iranien #

Là, les rues et les enseignes en Farsi évoquent davantage Téhéran que le Canada. Ce décor surréaliste sert de toile de fond à une comédie expérimentale qui rend hommage à des œuvres phares du cinéma iranien des années 1980 et 1990.

Les références à « Where Is the Friend’s House? » d’Abbas Kiarostami et « The White Balloon » de Jafar Panahi sont évidentes, et l’intrigue elle-même puise dans ces classiques pour tisser son récit, jouant sur une nostalgie cinématographique profonde chez certains spectateurs.

Une réalisation et des performances captivantes #

La mise en scène de Rankin et la photographie d’Isabelle Stachtchenko recréent l’esthétique des films iraniens de cette époque, en utilisant un grain d’image rappelant les vieux films 16 mm. Le design de Louisa Schabas renforce cette immersion avec des publicités en Farsi disséminées dans toute la ville, transformant le quotidien en scène de cinéma.

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Le casting, mêlant acteurs locaux et dialogues en Farsi, ajoute à l’authenticité de l’ensemble. Les performances de Rojina Esmaeili et de Saba Vahedyousefi sont particulièrement remarquables, capturant l’essence des personnages qu’elles incarnent avec une justesse émotive.

L’impact culturel et l’audience #

Le film ne se contente pas d’être une simple réplique; il explore les thèmes de l’identité et de la culture, posant la question de ce que signifie être à la fois canadien et iranien. C’est un dialogue entre cultures qui se déroule à travers un médium universel : le cinéma.

« Universal Language » a d’ailleurs été salué lors de sa présentation à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, où il a remporté le premier prix du public. Ce succès témoigne de la capacité du film à toucher un public large et diversifié, prouvant que le cinéma peut vraiment être un langage universel.

  • Winnipeg transformé en scène de cinéma iranien
  • Références cinématographiques profondes
  • Expérience immersive pour les spectateurs

FAQ:

  • Quels sont les films iraniens hommagés dans « Universal Language »?« Where Is the Friend’s House? » d’Abbas Kiarostami et « The White Balloon » de Jafar Panahi.
  • Le film a-t-il reçu des récompenses?Oui, il a remporté le premier prix du public à la Quinzaine des Réalisateurs lors du Festival de Cannes.
  • Quelle est la principale originalité de ce film?Il mélange des éléments de Winnipeg avec des détails typiques de Téhéran des années 80 et 90.
  • Les dialogues sont-ils uniquement en Farsi?Non, le film mélange Farsi et français, reflétant la diversité culturelle de Winnipeg.
  • Qui sont les acteurs principaux?Rojina Esmaeili et Saba Vahedyousefi jouent des rôles clés dans le film.

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10 avis sur « Cinéma iranien à Winnipeg : « Universal Language », une comédie expérimentale surprenante »

  1. Incroyable comment « Universal Language » capture l’essence du cinéma iranien tout en restant si accessible au public canadien! Bravo à toute l’équipe pour ce travail remarquable. 👏

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  2. Je suis un peu sceptique sur le mélange des cultures canadienne et iranienne à l’écran, mais j’ai entendu tellement de bonnes choses… Peut-être que ça vaut le coup d’essayer de le voir ce weekend.

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  3. Je dois dire que les performances de Rojina Esmaeili et de Saba Vahedyousefi sont simplement époustouflantes. Elles apportent une authenticité incroyable à leurs personnages. 💖

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  4. Juste une question, est-ce que le film explore aussi des thèmes modernes ou reste-t-il centré sur la nostalgie des vieux films iraniens?

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  5. Je suis sorti de la salle de cinéma avec une appréciation renouvelée pour le cinéma iranien. Ce film est un pont culturel que tout le monde devrait traverser.

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  6. Franchement, je m’attendais à mieux. Le film avait du potentiel, mais quelque part, la comédie ne m’a pas touché autant que je l’espérais. Peut-être que c’est juste moi.

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  7. Est-ce que quelqu’un d’autre a trouvé que le grain d’image utilisé pour imiter les vieux films était un peu trop prononcé? Personnellement, ça m’a sorti un peu de l’expérience.

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  8. C’est rafraichissant de voir un film qui n’a pas peur de prendre des risques et de sortir des sentiers battus. « Universal Language » est une bouffée d’air frais dans le paysage cinématographique actuel!

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