L’acteur et réalisateur chinois Jiang Wen (Rogue One: A Star Wars Story, Let the Bullets Fly) présidera le jury du concours principal lors de la 15e édition du Festival international du film de Pékin, qui remettra le prix Tiantan.
Ce jury inclura également la réalisatrice et actrice chinoise américaine Joan Chen (The Last Emperor), le réalisateur britannique David Yates (Fantastic Beasts and Where to Find Them), l’acteur chinois Ni Ni, le réalisateur finlandais Teemu Nikki, le réalisateur et acteur suisse Vincent Perez, ainsi que le directeur artistique hongkongais Tim Yip. Ce panel sera chargé de déterminer les lauréats dans dix catégories, telles que meilleur long métrage, meilleure réalisation et meilleur scénario.
Le festival a également annoncé les 15 films principaux en compétition, les organisateurs révélant avoir reçu un nombre record de 1 794 soumissions de longs métrages en provenance de 103 pays et régions, représentant une augmentation de 19 % par rapport à l’année précédente.
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Parmi les films chinois présents dans la sélection principale figurent Better Me, Better You de Hao Ming et Li Peiran, Deep in the Mountains de Li Yongyi, et Trapped de Zhang Qi.
Les films suivants seront également en lice : Apollon by Day Athena by Night d’Emine Yildirim (Turquie), BAUS: The Ship’s Voyage Continues de Sora Hokimoto (Japon), Frieda’s Case de Maria Brendle (Suisse), In My Parents’ House de Tim Ellrich (Allemagne), Loveable de Lilja Ingolfsdottir (Norvège), Nawi: Dear Future Me de Tobias Schmutzler, Kevin Schmutzler, Apuu Mourine et Vallentine Chelluget (Kenya/Allemagne), Shepherds de Sophie Deraspe (Canada/France), The Great Ambition d’Andrea Segre (Italie/Belgique/Bulgarie), The Message d’Ivan Fund (Argentine/Espagne/Uruguay), The Summer Book de Charlie McDowell (Finlande/Royaume-Uni/États-Unis), Vitrival – The Most Beautiful Village in the World de Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert (Belgique), et Vortex de Hadi Mohaghegh (Iran/République tchèque).
Par ailleurs, le réalisateur, scénariste et producteur hongrois Béla Tarr (Damnation, Satan’s Tango, The Man From London) sera le président du jury international pour la section Forward Future du festival de Pékin. Cette section, lancée en 2014, se consacre à la découverte et à la promotion de nouveaux cinéastes, mettant l’accent sur les premiers ou deuxièmes longs métrages des réalisateurs.
Réputé pour ses longues prises en un seul plan, l’auteur Tarr a su rassembler une communauté de cinéphiles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de son pays. Ses films, comme Satan’s Tango et d’autres œuvres en noir et blanc, sont souvent considérés comme des contrepoints conscients aux blockbusters d’Hollywood et à d’autres productions.
Après la sortie de son film The Turin Horse en 2011, Tarr a annoncé qu’il se retirait de la réalisation de longs métrages. En 2013, il a fondé une école de cinéma à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine.
« De l’être célébré comme l »ultime auteur’ à ‘le dernier moderniste’, Béla Tarr a su se forger une place unique dans le cinéma mondial grâce à son esthétique minimaliste, sa profondeur philosophique et sa signature visuelle marquée par des prises longues », a indiqué le festival de Pékin. « Tout au long de sa carrière riche et variée, il a non seulement reçu de nombreux prix et distinctions internationales, mais est également devenu un pont entre les arts cinématographiques hongrois et internationaux. Considéré comme l’âme de la ‘Nouvelle Vague Hongroise’, le nom de Béla Tarr est toujours associé à des moments classiques de l’histoire du cinéma. De réalisme de style documentaire aux pratiques cinématographiques plus modernistes, ses œuvres sont renommées pour leurs images en noir et blanc saisissantes, leurs structures narratives poétiques et leur critique sociale approfondie. »
L’année dernière, le Festival international du film de Tokyo a décerné à Tarr son Prix d’Honneur. Le festival de Pékin a conclu : « Surnommé le ‘philosophe-poète du cinéma’ et le ‘dernier véritable maître de la réalisation’, aucun éloge ne peut vraiment résumer l’influence profonde qu’il exerce sur les cinéastes contemporains et son exploration incessante des esthétiques cinématographiques et des thèmes sociaux. »
La Suisse est le pays à l’honneur cette année au festival de Pékin, célébrant 75 ans de relations diplomatiques entre le pays et la Chine, avec une semaine spéciale dédiée au cinéma suisse.
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La 15e édition du festival de Pékin se déroulera du 18 au 26 avril.
Je trouve cet article vraiment intéressant, il aborde des points que je n’avais jamais considérés !
En réponse au premier commentaire, je pense que l’article est trop bref, il manque de détails. 🤔
Je suis d’accord avec ce qui a été dit précédemment, mais il faut admettre que l’auteur a couvert l’essentiel, non ?